Les apports de Karl Marx à la sociologie

L’œuvre de Karl Marx ne se résume pas à une critique de l’économie politique. Elle propose une lecture originale de la société en termes de structures, de rapports de force, de conscience sociale et de domination historique. Ce qui fait de Marx un sociologue au sens fort, c’est qu’il ne s’est pas contenté d’analyser l’individu ou les groupes ; il a interrogé la totalité du monde social à travers ses structures de production et de reproduction

Biographie de Karl Marx


Karl Marx est né en 1818 à Trèves d’un père avocat libéral d’origine juive et converti au protestantisme en raison d’un décret de 1816 interdisant aux juifs d’exercer des fonctions publics. La famille de Marx est aisée et le jeune Karl y mène une vie insouciante. Il fait des études de philosophie et soutient une thèse intitulée Différence de la philosophie de la nature chez Démocrite et Épicure en 1842 (Mendras & Etienne, 1996). Dans sa jeunesse, il écrit également des poèmes et une pièce de théâtre intitulée Oulanem malheureusement non traduite. En raison de son appartenance au « Cercle des jeunes hégéliens de gauche », des jeunes étudiants/docteurs cherchant à changer le monde réel dans une perspective hégélienne, il ne peut obtenir de chaire à l’Université.

Il choisit donc le journalisme dans le cadre de son engagement politique. Comme le résume Michel Lallement, « Il manifeste alors le souci de prendre à bras-le-corps la réalité concrète dans toutes sa complexité » (Lallement, 2017) et écrit par exemple sur le vol de bois dans les forêts de l’Eiffel ou la misère des vignerons en Moselle. Son engagement politique – il fait parti d’un journal révolutionnaire – lui vaut d’émigrer en France en 1843 où il rédigera les célèbres Manuscrits de 1844.

Il y reste 2 ans avant d’être expulsé par Guizot, le président du Conseil des Ministres sous la Monarchie. Il rencontre Friedrich Engels qui deviendra son ami et se réfugie à Bruxelles. Il y élabore sa philosophie : le matérialisme historique, et milite dans divers groupes révolutionnaires. Il participe également à la création de la Ligue des communistes de 1847 qui a pour mot d’ordre : « Prolétaires de tous les pays, unissez-vous ! ». Il voyage également en Angleterre où il constate, comme l’avait fait Tocqueville avant lui, les conséquences de l’industrialisation sur la vie des salariés. En 1848, il rédige avec Engels le célèbre Manifeste du Parti Communiste commençant par la formule « Un spectre hante l’Europe… ».

Il est expulsé de Bruxelles au début de l’année 1848 et est invité à Paris par le gouvernement provisoire dans le cadre de la Révolution de 1848 et repart en Allemagne. De nouveau expulsé, en 1849, il se réfugie à Londres et réfléchit sur les événements de 1848 en France. Il formule son concept central de « dictature de prolétariat ». Il publie deux ouvrages importants : La Lutte des classes en France (1850) et le 18 brumaire de Louis Bonaparte (1852). A Londres, entre 1850 et 1870, il vit dans la pauvreté et est aidé financièrement par son ami Friedrich Engels. Il travaille beaucoup et en 1867, il fait paraître le premier livre du Capital, son ouvrage central (Das Kapital est bien l’ouvrage de Marx et pas la chanson des Vulves Assassines).

La Commune de Paris en 1871 suscite un élan important dans les mouvements internationaux socialistes mais des tensions arrivent très vite au sein de l’Internationale qui est dissoute en 1876. Jusqu’à sa mort, en 1883, Marx travaille à la suite du Capital dont le livre II est publié en 1885 et le livre III en 1894. Le « Livre IV » est publié en 1905 est publié sous le titre Théories sur la plus-value.

Il est à noter que 1883 est une année importante dans l’histoire de la pensée : elle est l’année de la mort de Marx mais aussi l’année de naissance de deux économistes très importants : Keynes et de Schumpeter.

Marx, l’un des pères fondateurs de la sociologie ?

Classer Marx parmi les fondateurs de la sociologie ne va pas de soi tant son œuvre est éparpillée entre militantisme, philosophie, économie et histoire. La sociologie telle qu’on l’entend aujourd’hui n’existait pas encore et les travaux de Marx alternent entre critique de la philosophie de Hegel, philosophie du travail, critique du capitalisme pour le versant économique ou bien critique du socialisme et de l’anarchisme sur le versant militant. Raymond Aron (1967) classe Marx parmi les fondateurs de la sociologie aux côtés d’Auguste Comte, de Montesquieu, de Tocqueville, de Durkheim et de Weber. Mais n’est-il pas avant tout un révolutionnaire comme l’exprime Michel Lallement (2017) ? Ce débat a animé les penseurs du XXe siècle et comme le résume M. Lallement, en 1957, Lucien Goldmann a exprimé l’impossibilité d’une sociologie marxiste en raison de l’impossibilité de séparer le militantisme de l’apport sociologique. Georges Gurvitch, sociologue, lui répond que Marx est d’abord et avant tout un sociologue qui a unifié la discipline.

Le texte qui suit s’efforcera de montrer les apports de Marx à aux théories sociologiques en tentant de s’affranchir de toute forme de militantisme.

Les modes de production : fondement de la structure sociale

Dans cette présentation, nous allons nous intéresser à la définition des modes de production chez Marx ainsi qu’à leur analyse à partir de plusieurs points clés qui intéressent le sociologue. Il ne s’agit pas de faire un exposé exhaustif sur la pensée de Marx mais de donner quelques clés de compréhension de son œuvre gigantesque.

Le mode de production est le concept clé de toute analyse des travaux de Marx et de ses continuateurs. Dans la Contribution critique à l’économie politique paru en 1869, il en donne la définition suivante :

« Dans la production sociale de leur existence, les hommes nouent des rapports déterminés, nécessaires, indépendants de leur volonté ; ces rapports de production correspondent à un degré donné du développement de leurs forces productives matérielles. L’ensemble de ces rapports forme la structure économique de la société, la fondation réelle sur laquelle s’élève un édifice juridique et politique et à quoi répondent des formes déterminées de la conscience sociale » (cité par Mendras & Etienne, 1996, p. 48).

En somme, selon Marx (et Engels), l’histoire est une succession de modes de production, comme l’expliquent Marx et Engels dans le Manifeste du Parti communiste paru en 1848 :

– Dans l’Antiquité, par l’esclavage

– Durant la période féodale, par le servage

– Durant la période contemporaine à Marx, par le salariat (Marx, 1982)

Superstructure et idéologie : le pouvoir d’influence des idées

Pour Marx, chaque société peut être décomposée en deux éléments : la base technique et économique et la superstructure sociale. La base économique met en lien le développement des forces productives (les machines, les outils d’un côté et les salariés de l’autre) avec les rapports de production (le capitalisme). C’est à partir de cette base technique que s’édifie une superstructure qui regroupe les institutions politiques, juridiques, religieuses, etc.

L’émancipation par la lutte : vers une société sans classes

Pour Marx, l’équilibre entre les forces productives et les rapports de production n’est qu’exceptionnelle dans l’Histoire, ce qui explique les différents changements de modes de production. Le développement des techniques, par exemple, a mis un terme à la féodalité pour se muer en capitalisme. Les luttes sociales sont également un facteur de déséquilibre entre forces productives et rapports de production. C’est pour cette raison que Marx prophétisait (à tort), la fin du capitalisme en raison des troubles sociaux auxquels il assistait.

La superstructure sociale, quant à elle, n’est pas uniquement le reflet de la structure économique : l’évolution des sciences a des effets directs sur le droit, sur la gestion… ce qui a un effet direct sur l’organisation du travail.

L’aliénation par le travail dans les écrits de Marx

Selon Marx, la division du travail telle qu’elle a été notamment décrite par Adam Smith dans la Richesse des nations (l’ouvrier doit être spécialisé sur une tâche donnée en résumé) ainsi que sa marchandisation entraînent l’aliénation des travailleurs. Marx exprime par exemple, dans l’Idéologie allemande (1846) :

« La division du travail nous offre également le premier exemple du fait que voici : (…) dès qu’elle commence, chacun a une sphère d’activité définie, exclusive, qui lui est imposée, dont il ne peut sortir, il est chasseur, pêcheur, pasteur ou Critique critique et doit le demeurer, s’il ne veut pas perdre ses moyens d’existence (Marx, 1963, p. 138).

Ce concept clé dans la pensée marxienne, bien qu’elle soit abandonnée par Marx plus tard dans sa carrière, a donné lieu à de nombreux malentendus chez les commentateurs marxistes (et non marxiens). Comme l’expliquent Henri Mendras et Jean Etienne : « Le travailleur perd le contrôle de son œuvre puisqu’il n’assure qu’une étape de fabrication et que son salaire ne dépend pas de son produit mais du marché du travail » (1996, p. 60). Autrement dit, le travailleur détient la force de production et est rémunéré pour cela, mais tout dépend de l’état du marché économique. Le travailleur ne fait que transformer un produit en une marchandise. Or, pour Marx, le capitalisme distingue les produits entre leur valeur d’usage et leur valeur d’échange.

Valeur d’usage et valeur d’échange

La valeur d’usage et la valeur d’échange sont ainsi définies par Marx dans le premier livre du Capital :

« Les marchandises viennent au monde sous la forme de valeurs d’usage ou de matières marchandes, telles que fer, toile, laine, etc. C’est là tout bonnement leur forme naturelle. Cependant, elles ne sont marchandises que parce qu’elles sont deux choses à la fois, objets d’utilité et porte-valeur. Elles ne peuvent donc entrer dans la circulation qu’autant qu’elles se présentent sous une double forme : leur forme de nature et leur forme de valeur » (En ligne)

Autrement dit, en transformant un produit brut en objet, le salarié lui donne une valeur d’échange mais n’en tire quasiment rien en dehors de son salaire. Or, vendre sa force de production est le seul moyen pour le salarié de vivre, d’autant plus que pour Marx, le travail est au cœur du mode de production capitaliste.

« L’aliénation au travail se double d’une aliénation politique et d’une aliénation religieuse » (Mendras & Etienne, 1996, p. 60). Abordons maintenant ces deux points :

L’aliénation politique repose sur la présence d’un Etat puissant et ne « pourra être supprimée que par la suppression de l’Etat » (Mendras & Etienne, 1996, p. 60).

L’aliénation par l’Etat

L’aliénation par l’Etat est résumée de la manière suivante :

« Plus l’Etat est puissant, et donc plus un pays est politique, moins il sera facile de chercher les fondements des maux sociaux, et de saisir les causes générales de ces maux, dans le principe de l’Etat lui-même, c’est-à-dire dans la structure de la société, dont l’Etat est l’expression active, consciente et officielle » (cité par Mendras & Etienne, 1996, p. 60).

La critique de l’Etat chez Marx s’inscrit dans une rupture avec la philosophie politique de Hegel. Pour Hegel, dans les Principes de la philosophie du droit parues en 1821, l’Etat représente une puissance souveraine qui dépasse toutes les oppositions et s’inscrit dans la Raison à travers ses fonctionnaires (Lallement, 2017). Marx s’inscrit en opposition avec Hegel et voit dans l’Etat un facteur d’aliénation qui « fait office de capitaliste général. Avec le droit notamment, l’Etat se transmute en un moyen de domination et de régulation de la société civile au seul profit de la classe dominante » (Lallement, 2017).

Marx est un critique acharné de l’Etat : il écrit notamment : « Les conditions bourgeoises actuelles de la propriété sont « maintenues » par le pouvoir d’Etat, que la bourgeoisie a organisé pour protéger les conditions de sa propriété » (Critique moraliste et Moralisme critique, 1847, in Marx, 1963, p. 218). Selon lui, il faut non seulement renverser l’Etat, mais également travailler à la redistribution égale des fruits du travail.

L’aliénation par la religion

L’aliénation religieuse est résumée par la célèbre formule relative à l’opium du peuple. Dans sa Critique de la philosophie du droit de Hegel parue en 1844 :

« [La religion] est la réalisation chimérique de l’essence humaine, parce que l’essence humaine de possède pas de réalité véritable. Lutter contre la religion, c’est donc indirectement, lutter contre ce monde-là, dont la religion est l’arôme spirituel.

La misère religieuse est tout à la fois l’expression de la misère réelle et la protestation contre la misère réelle. La religion est le soupir de la créature accablée, l’âme d’un monde sans cœur, de même qu’elle est l’esprit d’un état de choses où il n’est point d’esprit. Elle est l’opium du peuple.

Nier la religion, ce bonheur illusoire du peuple, c’est exiger son bonheur réel. Exiger qu’il abandonne toute illusion sur son état, c’est exiger qu’il renonce à un état qui a besoin d’illusions. La critique de la religion contient en germe la critique de la vallée des larmes dont la religion est l’auréole. (Marx, 1982, p. 90).

On voit ici en quoi l’aliénation religieuse est une réalité pour Marx puisque c’est l’homme qui a créé les religions. L’idéologie qui sous-tend la religion et l’économie politique permettent, selon Marx, de masquer toutes les contradictions du capitalisme, qui ne sauraient être renversées que par la Révolution prolétarienne. Sur ce dernier point, nous ne nous attarderons pas puisqu’il relève davantage du « prophétisme » que de l’explication sociologique.

La théorie des classes sociales chez Marx

ans les travaux de Karl Marx, les classes sociales sont consécutives à l’apparition du capitalisme. Il montre notamment que l’existence des classes est liée à des luttes dont découlent le développement de la production. Il en ressort donc qu’avant l’émergence du capitalisme, il n’y avait pas de classes sociales. Or, ce point est essentiel puisqu’il permet de comprendre comment Marx et Engels théorisent « la lutte des classes ». C’est en ce sens qu’ils écrivent, dans le Manifeste du Parti Communiste de 1848 que « l’histoire de toute société passée est l’histoire de la lutte des classes » (Marx, 1982).

Empruntant le vocabulaire de Hegel, Marx montre qu’il existe une « classe en soi », qui est une collection d’individus possédant des liens communs mais n’en ayant pas conscience et une « classe pour soi » ayant des intérêts communs tout en en ayant conscience. L’exemple typique de la classe « en soi » est celle des paysans parcellaires que Marx compare à un sac de pommes de terres dans Le 18 brumaire de Louis Napoléon Bonaparte :

« Les paysans parcellaires forment une masse énorme, dont tous les membres vivent dans la même situation, mais sans être liés par de nombreux rapports. Leur mode de production les isole les uns des autres, au lieu d’établir entre eux un commerce réciproque. Cet isolement est encore augmenté par le mauvais état des moyens de communication et la pauvreté des paysans. Leur champ de production, la parcelle, ne permet, dans sa culture, aucune division du travail, aucune application de la science, donc pas de diversité de développement, pas de variété dans les talents, pas de richesse dans la situation sociale. Chaque famille de paysans se suffit à peu près à elle seule, produit directement la plus grande partie de sa consommation et gagne ainsi ses moyens d’existence par un échange avec la nature plutôt que par un commerce avec la société. La parcelle, le paysan et sa famille ; à côté, une autre parcelle, un autre paysan et une autre famille. Une certaine quantité de familles constituent un village, et une certaine quantité de villages forment un département. La grande masse de la Nation française est ainsi constituée par une simple addition de grandeurs de même nom, à peu près comme un sac de pommes de terre est formé de pommes de terre. Par le fait de vivre dans des conditions économiques d’existence qui distinguent leur mode d’existence, leur intérêt et leur culture de ceux des autres classes et les posent réciproquement en ennemies, des millions de familles constituent une classe, et par le fait de n’être unis que par un lien purement local, par le fait que l’identité de leurs intérêts ne crée pas de communauté, ni d’union nationale, ni d’organisation politique, les paysans parcellaires ne constituent pas de classe. Ils sont par suite incapables de se faire prévaloir en leur propre nom, soit par un parlement, soit par une Convention. Ils ne peuvent se représenter eux-mêmes ; il leur faut des représentants hors de leur milieu » (Marx, 1851, cité par Lallement, 2017).

Dans Les luttes de classe en France, paru en 1850, Marx va plus loin en distinguant différentes classes sociales :

– L’aristocratie financière : « installée sur le trône, elle dictait les lois aux Chambres, distribuait les charges publiques, depuis les ministères jusqu’aux bureaux de tabac » (Marx, 2002, p. 23)
– La bourgeoisie industrielle : « elle a assuré le développement des manufactures textiles, les forges dispersées à travers le pays dans les petites villes »
– La petite bourgeoisie : extérieure au pouvoir politique, il s’agit des commerçants et artisans proches de la paysannerie dans les villages et des ouvriers dans les villes
– Le groupe techno-bureaucratico-militaire (rajouté dans le Dix-Huit Brumaire) : correspond aux fonctionnaires
– La classe ouvrière des salariés de l’industrie
– Le lumpen prolétariat produit par l’exode rural et les manœuvres : il s’agit de personnes « dans les bordels, dans les hospices et dans les maisons de fous, devant les juges, dans les bagnes et à l’échafaud » (Marx, 2002, p. 25). Ils constituent, explique Marx, « une masse nettement distincte du prolétariat industriel, pépinière de voleurs et de criminels de toute espèce, vivant des déchets de la société, individus sans métier avoué, rôdeurs, gens sans aveu et sans feu » (Id, p. 34)
– La classe paysanne, ou paysans parcellaires, qui n’est pas une classe en tant que telle comme nous l’avons vu, assimilée à un « sac de pommes de terre ».

Les quatre premières classes peuvent être rangées dans la « bourgeoisie » et les autres, à l’exception de la classe paysanne, constitueraient le « prolétariat ». Or, ces classes, du fait qu’il y ait conscience de classe, sont en lutte permanente entre elles dans la théorie de Marx, théorie qui sera prolongée par d’autres auteurs, en particulier Engels, Lénine ou Gramsci.

L’approche des classes sociales de Marx est très différente de celle de Weber puisqu’il n’y a pas de conscience de classe chez Weber. Les classes sont des idéaux-types rassemblant des individus se « ressemblant » mais ils ne sont pas non plus en lutte permanente. Il est donc important de ne pas confondre les deux approches.

Définitions succinctes des principaux concepts de Marx

TermeDéfinition
Mode de productionEnsemble formé par les forces productives et les rapports de production.
Classe socialeGroupe social défini par sa place dans le processus de production.
AliénationSituation dans laquelle l’individu est dépossédé de lui-même et de son travail.
Infrastructure / SuperstructureL’économie (infrastructure) détermine les idées, lois et institutions (superstructure).
ProlétariatClasse des travailleurs qui ne possèdent que leur force de travail.
BourgeoisieClasse dominante qui possède les moyens de production.

Sources :

Marx K., Les luttes de classe en France, 2002 (En ligne)

Marx K. Philosophie, Paris, Folio Essais, 1982

Marx K. Philosophie, Paris, Folio, 1982

Marx K. Œuvres choisies vol. 1, Paris : NRF, 1963

Lallement M., Histoire des idées sociologiques vol. 1, Paris, A. Colin, 2017

Mendras H. & Etienne J., Les grands auteurs de la sociologie, Paris, Hatier, 1996

Aron R., Les étapes de la pensée sociologique, Paris, Gallimard, 1967

2 réponses à « Les apports de Karl Marx à la sociologie »

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  2. Karl Marx:

    ‘Religion is the opium of the masses . . . ‘

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